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L'hebdo d'on fleek magazine 

DES PORTRAITS, DES INTERVIEWS, DES BILLETS D'HUMEUR, DE LA CULTURE MAQUILLAGE ET PLUS ENCORE 

  • Photo du rédacteurON FLEEK MAGAZINE

Lundi matin, 7hOO, 4 septembre 2017. De nouveau seule, face à moi-même et à mon miroir. Envie de dire « Miroir, miroir, qui est la plus belle ? » mais je ne suis plus certaine d’en assumer la réponse qui sera, à tous les coups, pas moi. C’est la rentrée et les choses sérieuses reprennent. Je dois être prête dans moins d’une heure mais suis atteinte d’une perte occasionnelle de la mémoire make up. Comme chaque année. Tous les ans, au mois de septembre, se joluue la même rengaine : je ne sais plus me maquiller et la panique m’envahit. Les vacances se sont arrêtées brutalement (oui, le retour à la réalité reste et restera toujours un choc émotionnel pour moi et mon besoin de vitamine D.) et la grisaille fait son grand retour. Ma peau elle, est resté en semi-vacances : mon léger hâle m’a quitté mais mon teint garde toujours ce soupçon d’éclat propre au retour de vacances (et dont je suis seule à le remarquer. « Ah bon, tu es partie au soleil cet été ? »). Mes fonds de teint ne correspondent plus à ma teinte habituelle et je peine à me remémorer mes geste make up habituels. Le fautif : l’été et son mois de vacances. Chaque été, même histoire : j’emporte une valise remplie de make up (d’une part mes produits habituels, de l’autre, des produits « on ne sait jamais ») et je n’utilise qu’une infime partie des produits pour finir par en utiliser zéro. Bien sûr, c’est un mal pour un bien : ma peau sous 40 degrés se porte bien mieux sans maquillage, c’est un gain de temps évident et mon teint légèrement hâlé se suffit à lui-même. Seule exception : mes sourcils que je continue de maquiller mais avec un produit différent, plus naturel. Quand vient alors la rentrée, comme aujourd’hui, mes geste make up ne sont plus sûrs et je passe encore plus de temps devant mon miroir à essayer de (re) créer une meilleure version de moi-même en pestiférant à qui veut l’entendre que non, la rentrée, ce n’est vraiment pas pour moi. Comme à chaque fois, je loupe à coups sûrs mon teint -même si j’arrive quand même à le rattraper in extremis, certains de mes réflexes ne m’ont pas quitté, me voilà rassurée- et je passe beaucoup, beaucoup trop de temps à redessiner mes sourcils (il faut dire que ceux-ci ne m’aident pas vraiment : trop épilés fût un temps, clairsemés depuis toujours. La vie est mal faite) -pour finir par commettre l’irréparable : des sourcils en accents circonflexes. Je regarde l’heure et m’aperçois que le temps presse si je ne veux pas arriver en retard ! Alors, et parce que j’ai quand même gardé mon amour propre, je me démaquille entièrement et finie par partir sans maquillage. La peau nue. C’est un échec. Et même si travailler en étant naturelle ne me pose aucun souci, j’aime quand même être maquiller. Pour la rentrée plus particulièrement. Mais je ne désespère pas et y arriverai mieux demain. Les bonnes habitudes finissent toujours par revenir. Et je me console en me disant que la rentrée, c’est aussi et surtout le mois des sorties make up. Alors finalement, même si ce lundi matin n’a pas démarré dans les meilleures conditions, ce mois de septembre est l’occasion parfaite pour prendre un vrai nouveau départ, me re familiariser avec mes produits et en découvrir de nouveau. Et qui sait, demain, le miroir me répondra peut-être que c’est moi, la plus belle.

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